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Dans quel pays peut-on être sur une crête enneigée à 3700m d’altitude et poser dans le désert quelques jours après ? Le Maroc, évidemment ! Ces photos ont été prises en 2018 lors d’un repérage dans le Haut-Atlas Central, puis dans le désert à la frontière algérienne.
Contact: romain@romain-montagne.com Tél. 06 76 39 91 18
La fertile vallée heureuse, parée de vert au printemps.
De nombreux villages de pisé parsèment la vallée. Certains sont traversés par la piste, d’autres sont accessibles uniquement à pied.
La vallée possède quantité d’arbres incroyables. Ici, un vieil olivier.
Tout au bout de la vallée, le relief s’accentue et les cultures font place au rocher. L’occupation de l’Homme se fait discrète. Sur le plateau du lac d’Izourar, les bergeries esseulées furent notre camp de base pour gravir les sommets environnants.
Bergeries se fondant dans le décor immense des hauts plateaux.
En gravissant la chaine du Ouaguenzat (3700m)
Le Haut-Atlas central et le lac d’Izourar, vu de la crête de l’Azourki (3600m)
Direction le sud, près de l’Algérie pour une semaine d’autonomie dans le désert. Paysages de grandes dunes, de regs désolés à perte de vue et de tamaris desséchés.
Tout le matériel, l’eau et les vivres seront transportés à dos de dromadaires.
Et l’immensité du désert s’ouvre. Les dunes…
Puis le reg… Etendue de terre craquelée et de cailloux.
Les tamaris : ces arbres sont des amis précieux aux portes du désert. Ombre bienvenue pour la sieste du midi, et protection contre le vent pour le campement du soir.
Tempête de sable : il s’infiltre de partout. Yeux, oreilles, narines, bouche. Il colle à la sueur de la peau, aux cheveux. Il y en a partout. Mieux vaut être couvert du chèche.
Campement du soir, tout y est : le repas qui bout à l’abri du vent sous les sacoches des dromadaires, les gamelles à couvercle pour éviter le sable dans la nourriture, les bidons d’eau… Comme en montagne, chaque chose a son utilité : pas de superflu !
Au coucher du soleil, quand la fournaise se calme, le sable devient glacé. L’horizon s’éclairci et la vue porte plus loin. Ici, océan de dunes au sommet de l’erg Zaher… La comparaison avec l’eau est troublante.
N’hésitez pas à me laisser des commentaires si vous avez des remarques ou des questions !